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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 10:07

Un clip des "Derniers Trouvères" :

http://fr.youtube.com/watch?v=Gj2B4Eoks0g
  


Avec cette belle appréciation de N.  :

"La Tradition vivante se manifeste,
non pas par toutes les théories que nous pouvons lire à son sujet,
mais elle se reconnaît, se perçoit subtilement
par un souffle qui passe par un support x ou y à un moment donné,
(revivification !), ici, c'est clairement le cas,
donc:
 Il ne nous reste plus qu'à vous faire la révérence
ainsi qu'aux intermédiaires
qui aident à ce que le souffle passe... !"



http://www.lesdernierstrouveres.com/


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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 20:33

             IL Y AVAIT UN JARDIN 


Chanson de Georges Moustaki

 

parlé : c'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent entre l'acier et le bitume, le béton et l'asphalte, et qui ne sauront peut être jamais que la terre était un jardin.

 

 

Il y avait un jardin qu'on appelait la terre

Il brillait au soleil comme un fruit défendu

Non ce n'était pas le paradis ni l'enfer

Ni rien de déjà vu ou déjà entendu...

 

Il y avait un jardin, une maison, des arbres

Avec un lit de mousse pour y faire l'amour

Et un petit ruisseau roulant sans une vague

Venait le rafraîchir en poursuivant son cours...

 

Il y avait un jardin grand comme une vallée

On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons

Sur la terre  brûlante ou sur l'herbe gelée

Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas de nom...

 

Il y avait un jardin qu'on appelait la terre

Il était assez grand pour des milliers d'enfants

Il était habité jadis par nos grands-pères

Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents...

 

Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître?

Où nous aurions pu vivre, insouciants et nus

Où est cette maison toutes portes ouvertes?

Que je cherche encore et que je ne trouve plus...



&&& 

 

 

 

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 16:46

Les chansons des derniers Trouvères

 sèment dans le vent

les graines des Vérités Eternelles

(suite)

 
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Ne chantent-ils pas la Dame, ce qui est « d’Âme, en l’homme comme en la femme2 » ?

 

     Ils délivrent toujours un Message d’AmourE… Ils chantent, ces Fous d’Amour, l'amour véritable, ce que Dame Nature enseigneB. Vous êtes ainsi conviés à retourner à votre vraie Nature ! Non pas la nature falsifiée par le mental pervers qui colonise tout.

     Ils trouvent la Dame à la Licorne, vierge de toute notion, dont la devise est la leur : « Mon seul désirE c’est la Vie. Mon seul désir c’est la Vie. », qu’ils chantent mais aussi qu’ils jouent dans une pièce féerique, La Dame à la Licorne et au Lion. Le décor représente l’une des célèbres tapisseries exposées au Musée de Cluny à Paris. Là, ils vous interrogent : quel est donc votre « Seul désir » ? Est-ce Retourner à l’AmourA ?

     Ah ! La Dame ! Ils lui offrent, à elle et à nous, La Rose de ProvinsD que Thibaut de Champagne ramena de Damas3 au XIIIe siècle pour en faire le fleuron de Provins la MagnifiqueD ! Cette Rose est celle que le Héros ose offrir, et l’Eros aussi4, naturellement. Les Dames du Temps JadisC, « c’étaient dames sachant aimer » ! Tout en conspuant « Jaloux, Brutes et Persécuteurs ! », « Lausengiers et Viandeurs qui d’amour avaient peur » ! Mais pour « glorifier toujours l’Amour de fin’amor ; pour faire savoir ce qu’est aimer au-delà de vie ou mort » Entendez…

   

 

     Ils chantent le Message d’AmourA qui réjouit les cœurs humains, Le Dit d’AmourE pour la Cause Unique qui régit tous les êtres. Ils fêtent le renouveau d’un éternel printemps. Comme jadis, les païens de Cluny vont encore aujourd’hui en pèlerinage à La fontaine aux croixE dans le Bois du Bourcier pour y trouver le grand amour, terrestre, certes, mais qu’il faut traverser… Amour en la TaverneC le dit sans ambages : « Aimer je vais répétant, c’est donner à chaque instant le meilleur de tout son être à tout être qui veut bien être. » Et la Gitane de chanter « Je suis EsméraldaC » « Princesse de l’Amour », non point d’amour vénal ou convenu, routinier, non ! « Connaissance d’éternel présent ! sauras que vouloir aimer est grand ennemi d’Aimer… »

     Héloïse aima Abélard ! La Dame, pour AbélardE, se fut Héloïse, mais à l’ultime de l’Amour, la Cause Unique fait chanter : « Croyez-vous que l’on aime l’autre qui tant nous émerveille ? En vérité, non pas ; l’on n’aime que le meilleur de soi… »

     Alors vient l’Amour de loin : « ô, plus tu es loin et plus je t'aime : car aimer n'est pas ce que l'on croit ! Gagner ton cœur n'est pas ce qui m'entraîne ; à t'emprisonner je n'ai nulle joie... »

     Tout est à Vivre…

 

 



La Dame en tout temps inspire la Chevalerie éternelle
 

     
Bien sûr ! Pas de « Dames » sans « Chevaliers » ! Toujours, aujourd’hui comme hier, Chevaliers et Dames « viennent en quête du Saint Graal, leur Sang réel, le Vivant de leur âme ! » dit Le Chant de Brocéliande B.
     Que dit cette Dame véritable à son Chevalier pour qu’il devienne « Amant parfait » ? 
    « Mon doux Ami, venez en Chasse d’Amour 
     Un cerf a pris le cœur de qui tant j’admire 
      Il est parti en la forêt du Désir
     Où sont les ennemis d’Amour 
     Il est parti en la forêt du Désir
     Où demeurent les pervers toujours. »

     Eh oui ! Désir est grand ennemi d’Amour ! Dans la chanson Dames et Chevaliers, le trouvère affirme : « Moi je sais comment les reconnaître les vraies Dames, les vrais Chevaliers, moi je peux déjouer tout le paraître des faux dévots des aventuriers, de tous ceux qui sans cesse en route veulent puiser à toutes les sources pour égayer leur grand malheur »

     Le Moyen Âge qu’ils évoquent est encore celte et païen, et ils chantent Les ElémentsB car tout Chevalier digne de ce nom acquiert la maîtrise de la terre, de l’air, de l’eau et du feu. Alors, ils chantent Les quatre amours, les amours de terre, d’air d’eau et de feu en affirmant avec audace et humour que « Toujours, l'amour élève, celui qui s'en relève ! »

    De Merlin ils chantent la Légende ; et ainsi celle des Chevaliers du Roi Arthur. Chantons Brocéliande « Ils aiment tant Brocéliande, leur cœur y trouve les images qui le hantent, ils y retrouvent la Nature et les valeurs des chevaliers du roi Arthur. Maintenons vibrant les souvenirs de Brocéliande ! Chantons la puissance et la sagesse de ses légendes ! » Et sauvons Brocéliande aujourd’hui comme hier…

     Par leurs bouches, que nous dit le Chevalier modèle qu’ils décrivent ? « Revêtu de mon heaumeB», « Je défends mon Royaume : Le château de mon Âme en faction. »

    « Sur les chemins qui mènent en Terre Sainte », le trouvère dit combien, dans son « Chant de CroisadeC», il vit «  de l’amour, de la haine » ! Le pire et le meilleur ainsi mêlés…Terre Sainte ou Eldorado ! Le Chevalier d’Edorado, dans sa quête ne trouve pas le mirage qu’il cherche et une ombre sombre envahit son cœur ; celle-ci le conforte : « Chevauchez bien hardiement par les terres claires ou sombres. Si vous le voulez voir, lui dit l'ombre, un jour devant vous, chevauchez bien hardiment chevalier qui cherchez tant, Vous trouverez bientôt l'Eldorado ! »

     En attendant cette ultime découverte, mieux vaut aller « A la Taverne médiévaleC » où l’« on voit des dignes chevaliers…, on côtoie des Dames affables… On danse sur des mélodies vivifiantes… les artisans offrent leurs chef d’œuvres… » Et c’est pourquoi « A la Taverne, c’est toujours bien !C », non point pour un petit bonheur temporaire mais « Comme la Pierre Philosophale, l’eau de Jouvence ou le Graal, nous recherchons le Bonheur, celui qui dure tout le temps. Il est au cœur de notre cœur ; on le sait depuis longtemps. »

     A Cluny, La Grosne peut couler E, comme le temps, « Rien n’est à regretter », et Cluny, Ville éternelleE , archétype de toute ville digne de ce nom, Cluny comme une Fleur E a essaimé dans toute l’Europe. Et eux maintenant, ils essaiment aux antipodes… Aux antipodes terrestres5, mais aussi aux antipodes de la facilité, du conformisme, du succès facile et préfabriqué. Ils choisissent simplement de vivre… Paroles fortes et belles que celles de leur chanson d’accompagnement des mourants ! « Bien vivre ou bien mourirB ». Ne faut-il pas souvent faire le choix : « Souffrir de rester, souffrir de partir, ou bien guérir et me réjouir » ? Tout est pour la Vie ! Il n’y a qu’elle…

 

    Que nous précisent-ils, ces baladins des grands chemins ? « Notre répertoire fait référence aux troubadours, trouvères, clercs-goliards, béguines, soufis, maîtres en religion... faits historiés, fables, légendes issues de la tradition orale... », « Autant de chants inspirés d'auteurs comme Dante, Maître Eckhart, Rûmî, Jaufré Rudel mais aussi Edgar Poe, Khalil Gibran, Henri Vincenot... et quelques anonymes ! » Leur prestation est un concert inhabituel où l'on découvre avec force et enthousiasme l'imagerie et la pensée médiévales à travers les personnages et les thèmes qui ont marqués cette étonnante période de notre histoire. Les hauts-faits, les récits et légendes, la quête éternelle sont ainsi imagés.

     A qui devons-nous si belles paroles de tant de chansons ? Ils le disent eux-mêmes : « La majorité des textes de nos chansons est écrite par deux médiévistes : Florian Lacour6 et Roland Deniaud. Nous interprétons également quelques textes dans leur langue d'origine.13 » A qui regarde de près, il apparaît que nombreux ont été aussi les apports occasionnels de ceux rencontrés sur les chemins de la Vouivre.

    En maintenant vivantes les anciennes figures archétypales, ces Trouvères rappellent les Figures Modèles et les Structures de la Manifestation, ce que font tous les mythes authentiques. Ils présentent dans leurs chants les vérités éternelles qui permettent la compréhension de la vie qui s’exprime en chacun ; par là, leurs paroles sont illuminatives. Ici et maintenant, toujours, le retour à la Source de toute chose est possible…

 

     Loin d’un savoir historicisé, ce groupe vit essentiellement les valeurs qu’il chante et c’est pourquoi il rayonne partout où il se produit, maintenant vivante l’ancienne mythologie, celle de la Vouivre, de la Tarasque, de la Dame, de la Licorne, de la Quête, de la Folie d’Amour..., de la Joie de Vivre pour promouvoir le Bien, le Beau, le Vrai.

http://e.y.monin.free.fr/articles/dernierstrouveres.html

 
http://vivrevouivre.over-blog.com/

µµµ


2 Voir Hiéroglyphes français et Langue des Oiseaux d’Emmanuel-Yves Monin.

D CD Provins la Magnifique, produit par « Des chansons sur Mesure ».

3 D’Âme-A-S, décrypte le Cabaliste : ce qui de l’Âme Universelle passe du non-manifesté à la Manifestation de l’Energie.

4 Voir Le Bréviaire du Chevalier d’Emmanuel-Yves Monin, tome II.

E CD Cluny ville éternelle, produit par « Des chansons sur Mesure ».

3 Présentation du groupe sur le site : http://www.lesdernierstrouveres.com/presentation.html





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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 10:36

Les chansons derniers Trouvères

 sèment dans le vent les graines des Vérités Eternelles

 Que sèment-ils eux qui s’aiment ? « Le Chant d’Amour des Troubadours »
est « pollen dans le vent », qui ensemence dans les cœurs
de ceux qui les écoutent chanter l’Amour éternel.

Bien sûr, les Derniers trouvères, c’est de l’Energie vivante ! La musique, les chants, la danse… indissociables ! Une présence de chacun dans le groupe et un accueil au public qui est pris par une joie contagieuse.  

 Mais qui porte une attention véritable aux paroles de leurs chants et de leurs dits ?

A y regarder de près, que de nobles vérités éternelles rappelées discrètement ! Que de paroles de bon sens ! La Vie est faite pour la Joie, pour l’Amour de l’amour…

Oyez, si vous n’y avez pas déjà pris garde :



 
Quelle est la Source de moi-même ?

     « Ah, quand la vie m’appelle !A » je vais sans aucun effort et sans craintes alors jusqu’ « aux limites du temps, aux limites du monde », sachant que cette existence « est un rêve qui va passer ». Ainsi est-il rappelé ce que disait Shakespeare ; nocturne ou diurne, cette existence est de la nature du rêve, et nous cheminons tous vers l’existence au-delà du temps, car nous existions déjà à ‘l’Origine du temps. C’est pourquoi chacun d’entre nous est touché par la nostalgie qui chante : « J’aimerai redevenir un angeB, comme je sens au fond déjà l’avoir été… » puisque avant que ce monde soit, j’étais ! Chacun fait siennes ces paroles simples mais justes ; elles réveillent dans l’être une vérité enfouie en son tréfonds ; cette mémoire ne demande qu’à remonter, pour revivifier l’espérance. Le Trouvère, pour cela, demande l’aide d’en haut :

« Aide-moi ! Saint Michel Archange, aide-moi à aider ces Anges enchantés !

Les aider à chanter pour désenchanter l’Ange en eux qui est prisonnier…

Et vous, Prisonniers des Méchancetés, devenez Anges libérés ! »



 
L’humain n’est-il pas de passage sur cette Terre ?

      Il typifie, ce Trouvère, l’être humain dans sa vocation profonde, lui qui est de passage sur cette Terre pour en apprendre les Leçons. C’est pourquoi il peut être dit, dans sa vocation première, un nomade que « les rythmes de l’Amour » « parcourant le temps » mettent sur les chemins, formant la « CaravaneA ». En tous lieux, en tous temps, s’en va « le pèlerin solitaireB », d’une solitude solaire qui réchauffe ceux qu’il croise.

     Les Trouvères vont donc « Par les routes, par les cheminsA », « au gré du vent », suivant « les traces de la Vouivre » que laissèrent les anciens qui bâtirent dolmens et menhirs, fontaines, églises et cathédrales sur les points d’acupuncture de la Terre. Sur les chemins de la Terre, ils domptent « la Tarasque, la Bête Faramine », l’Energie de la Terre, comme tous les héros, les chevaliers et les saints qui vainquirent le Dragon-Vouivre tant représenté sur les chapiteaux de nos merveilleuses églises romanes, fleurons de notre Patrimoine. « Les ElémentsB », Terre, Air, Eau et Feu, ils en acquièrent ainsi la maîtrise, non pas en les dominant et en les traitant en ennemis, mais en assimilant leurs qualités qu’ils donnent en exemple : « Connais le feu, connais la terre, connais l’Eau et connais l’Air ». Con-nais, tu es venu pour cela !

  

     Ils font la « Rencontre en Terre CelteB », non seulement des pierres dressées, sur les Hauts Lieux, là où furent érigées ensuite tant d’églises romanes, d’abbayes et de cathédrales, mais aussi des lutins et des esprits de la Nature. Et, bien sûr, celle de la femme-vouivre, de « MélusineA », « Mère Humaine et Mère Divine », la fée à queue de serpent, maîtresse des énergies de la terre, mais portant l’escarboucle de la connaissance et ayant, par là, la maîtrise des formes.

 Nous avons à notre disposition « un Fabuleux HéritageA », nous disent-ils !

  

     Oui, quel « fabuleux héritage du merveilleux Moyen Âge » nous avons ! Partout furent bâtis si belles cathédrales, et tant de cités comme Cluny, ville éternelleE. Dans chaque village médiéval, devant l’église, sur la place, une fontaine ; partout, La fontaine de nos villageE. « est témoin des tout premiers âges », témoin du saint du terroir que la ferveur populaire honore encore dans l’église à côté. Jadis il n’y avait jamais une église sans sa fontaine, indissociablement liées, comme il se doit. Lorsque la fontaine cesse de couler, l’énergie de la Vouivre quitte le lieu !

     Ah ! Les merveilles du Moyen ÂgeC ! Merveilles de tous les Âges, « L’Amour du Beau, du Bon, du Bien » ; les trouvères ont « l’amour du Vrai comme idéal », allant jusqu’au bout, « au-delà du chemin, au-delà du beau, du Bon, du Bien, vers l’Absolu, leur idéal. » A Cluny : un Trésor y est caché E « En Archives protégées : Des Trésors bien peu consultés ! » La nostalgie du bon vieux temps d’une Cluny qui n’est plus ? Non point ! « Pas de regrets éternels, pas d’éloges funèbres ! « Certes Me rappeler à leur bon SouvenirE, mais … pour vivre aujourd’hui ce qui est.

      Idéalisent-il le passé ? Non point. Les gorges se serrent par contre lorsque l'hommage est rendu par eux aux persécutés par l'Inquisition dans La Ritournelle des hérétiques A. Quelle est longue, la liste de tous les Fidèles d’Amour qui payèrent de leur vie ou de leur liberté leur fidélité indéfectible à la Vérité ! De tous ceux qui se dressèrent contre les croyances mortifères, en Occident mais aussi en Orient ! Et elle n’est pas exhaustive !

     Ils chantent plus particulièrement AbélardE qui, poursuivi pour hérésie, vint se réfugier à Cluny et dit à Pierre le Vénérable, merciE pour son accueil lors de cette épreuve. Les rappels sont nécessaires car, là encore, l’inquisition est de tous les temps et le nôtre n’en est pas exempte…

     Les humains rêvent tous de pérennité, mais comme pour Cluny et les BarbaresE, toujours vient le temps de la destruction pour le renouveau nécessaire. Et là, « nous sommes tous ensemble « dans le même bateau. Eya ! Hardi compagnons, hisse-et-oh ! » « Oui, gardes bien le cap, malgré tempêtes et grands vents. Apprends aussi des flots le caractère mouvant… et des humains le comportement. »

 La Vie est faite pour la Joie d’Aimer l’Amour !

  

    A tous, les derniers Trouvères disent en chantant : « Retourner à l’AmourA » ! Qu’y a-t-il d’autre à faire sur cette Terre si ce n’est d’aimer ?

     Ah ! L’ivresse du vin, lorsqu’ils la chantent, c’est aussi l’ivresse de l’Amour ! La vigueur du terroir leur fait chanter la vigne et demander : « Amour, verse ton vin !A ». Mais, s’ils chantent A BacchusB, c’est pour mieux dire qu’ils sont « ivres d’un vin qui existait bien avant l’invention de la vigne1 » !

     Alors ils chantent « le temps des réjouissances dans leur Chant de printemps A» ! A contrario, dans la tradition des chansons à l’envers, ils chantent avec un humour féroce « Comment être encore plus malade et plus malheureuxA» ! Les pisse-froid feront grise-mine en écoutant cette chanson dans la plus pure tradition des fêtes de l’âne et du fou qui eurent tant de succès au Moyen Âge ; elle reprend la fable connue de Peire Cardinal que maints soufis contèrent aussi jadis. Mais, « Si tu veux que la Vie te ramène dans la Joie et la Félicité : Ouvre ton Cœur à ce qu’il t’appelle... merveilleuse sera ta destinée ! N’oublie pas que tout est donné pour que la vraie Vie en toi voit le jour : Tu seras désormais de l’Amour le serviteur fidèle et pour toujours ! »

     « Feu-êtes » ! Faire la fête et entraîner les spectateurs dans des rondes endiablées leur assure un succès certain. Quelle fougue et quelle passion ne mettent-ils pas à leur service ? Surtout, il faut les voir déployer l’énergie ! Mettre en branle tous les spectateurs qu’ils entraînent dans la danse, faire reprendre les refrains par la foule heureuse de participer, déployer une farandole ! Ils vous convient sans vergogne A la Taverne MédiévaleC pour que vous vous mettiez A la Tablée ! Avec tous les gens simples de jadis, « le Lieur de livres,… le Laboureur..., l’Marchand de vin et le Forgeron, l’Sabotier, l’Bour’lier et l’nouveau Charron…, la belle laitière, l’Meunier … et l’Charpentier ». Tous les Métiers de jadis, avec des majuscules ! que les fêtes médiévales remettent partout à l’honneur ! Métiers où l’on fait de ses mains le chef d’œuvre et non point travail servile à la chaîne dans des usines et… dans les bureaux tout autant.

     Alors, ils interpellent Hola, TavernierC, rendant hommage à « cette belle compagnie ». Une joie simple et saine qui leur fait chanter et danser La TavernioleC, « une vraie grande joie et sans mea culpa ! »  

     Mais pour vivre encore faut-il oser ! Aussi nous affirment-ils :

     « Je n’ai jamais vu homme fort qui se soit attristé de son sort, et as-tu jamais vu un oiseau, dis, qui s’inquiétat du froid et du chaud? Mais j’ai vu tant, tant de pauvres gens aux visages et aux cœurs inquiétants, car ils cherchent partout le bonheur où on ne trouve que très grand malheur noir.

    Je n’ai jamais vu Champ de Roses qui se fut gardé sans épines ; je n’ai jamais vu âme qui ose qui vive une vie qui la chagrine. »

    Ils affirment alors haut et clair : « Elle est pas belle, Elle est pas belle la vie? Même les ennuis ne me causent plus de soucis! »

 (à suivre) 

  Voir http://www.lesdernierstrouveres.com/

http://e.y.monin.free.fr/articles/dernierstrouveres.html

 
http://vivrevouivre.over-blog.com/

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B Les Derniers Trouvères. Echos de Brocéliande et d’ailleurs.

A CD Un Fabuleux Héritage - Produit par « Des chansons sur Mesure ».

1 ‘Omar Ibn Al Fâridh, L’Eloge du vin.

C A la Taverne Médiévale, produit par « Des chansons sur Mesure ».

2 Voir Hiéroglyphes français et Langue des Oiseaux d’Emmanuel-Yves Monin.

D CD Provins la Magnifique, produit par « Des chansons sur Mesure ».

3 D’Âme-A-S, décrypte le Cabaliste : ce qui de l’Âme Universelle passe du non-manifesté à la Manifestation de l’Energie.

4 Voir Le Bréviaire du Chevalier d’Emmanuel-Yves Monin, tome II.

E CD Cluny ville éternelle, produit par « Des chansons sur Mesure ».

3 Présentation du groupe sur le site : http://www.lesdernierstrouveres.com/presentation.html

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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 12:02

Relisant

 

« Le grand Chant des Trouvères, Troubadours et autres Fidèles d’Amour[1] »

 

me sont venus ces vers

 

que chanteront Trouvères…


Pour écouter cliquez ==>     Ô_Fou_d'Amour

Ô Fou d’Amour

Ô Troubadour,

Ton Cœur est une Fontaine.

Amour coule dans tes veines,

Pour détruire toutes peines.

 

La Joie sur les Chemins de la Terre

Emplit ton corps fatigué,

Mais jamais tu ne désespères,

La rivière t’indique le gué.

 

L’Espoir luit dans tes prunelles

Comme l’Etoile du matin ;

Comme elle tu es éternel,

Nulle place pour les chagrins.

 

Foin des aigris, des envieux,

Foin des pervers jaloux,

Toi qui chantes en tous lieux

En Toi vit l’Amour Fou.

 

 

 

                  Régor  pour les paroles,

                                                Kinthia pour le chant.

[1] Emmanuel-Yves Monin, 1999, Y. Monin.

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