SCIENCE PROFANE
ET
SCIENCE INITIATIQUE
Liminaire
Chapitre I : L’Univers est Un-Tout,
« L'univers est un tout, un ensemble : l'énergie, les atomes, les molécules, les étoiles et les galaxies, la terre, les vents, les marées, la vie, la pensée. Dans cet univers coexistent et se mêlent des formes qui se rangent sur une échelle de complexité croissante. »
Joël de Rosnay.
L'Aventure du Vivant.
Dans l’Antiquité, l’Unité du Tout n’a-t-elle pas été toujours enseignée par les anciens Mystères, sous le sceau du secret, aux “initiables” ? C’est-à-dire aux humains dont la conscience était mûre et leur permettait de pénétrer dans le “Mystère” qu’est le sens de la Création.
Hermès Trismègiste, le Trois fois Né, le Thot des anciens Egyptiens, usait dans La Table d’Emeraude d’un langage qui ne pouvait être compris que par les consciences averties. La vérité ultime connue, dans la coloration du terroir dans lequel elle s’exprimait, ne s’enseignait que de bouche à oreille comme dans la Voie du Tao, la Cabale juive, le Bouddhisme primitif, le Chamanisme premier… à qui en était jugé digne par le Connaissant, l’Initiateur, l’Ancien. Il en est et il en sera toujours ainsi. Tout n’est pas à mettre sur la place publique sous peine d’induire de forts désagréments, des catastrophes mêmes car la non-compréhension n’est pas neutre ! On ne peut d’ailleurs pas “donner des perles aux pourceaux” ! Qui l’a essayé le sait de Source sûre ! C’est une impossibilité pratique, heureusement, puisqu’elle évite le détournement du meilleur pour le pire…
La science a voulu justement se démarquer des fausses croyances, des dogmes étouffants, mais beaucoup de scientifiques n’ont-ils pas alors “jeté le bébé avec l’eau du bain” en forgeant de nouveaux dogmes ? Timidement encore, les plus ouverts ne commencent-ils pas à se rendre compte que leurs hypothèses actuelles les plus audacieuses rejoignent les connaissances anciennes des Traditions les mieux établies ? Les hypothèses des chercheurs de maintes spécialités, physiciens, scientifiques, mathématiciens, etc., peuvent-elles longtemps encore méconnaître le Méta-Physique, ce qui est au-delà du physique et traite des causes premières. N’est-il pas le seul à même de rendre pleinement compte de l’Unité du Tout ?
Dans un livre récent, Ervin Laszlo, philosophe des sciences et théoricien du tout, constate :
« Les cosmologies hindoues et chinoises ont toujours affirmé que les objets et les êtres existant dans le monde sont une manifestation concrète de l’énergie fondamentale du cosmos. Le monde physique est le reflet des vibrations énergétiques provenant de mondes plus subtils qui, eux-mêmes, sont le reflet de champs énergétiques encore plus subtils. La création, et toute existence subséquente, est une manifestation transcendée et explicite de la source primordiale. » (Science et Champ Akashique, Ariane, 2005, p.173)
L’hypothèse d’un “Océan quantique”, imaginée actuellement par certains physiciens décrivant l’univers comme un océan de particules de masse quasi nulle, ne rejoint-elle pas la masse infiniment subtile de l’Esprit primordial encore dénommé l’Esprit Saint, l’Esprit suprême dont parlaient jadis les Maîtres Soufis ? Chaque atome, ou mieux encore chaque “corde” (dans chaque atome, il y aurait quelques milliards de cordes en vibration comme nous le verrons par la suite) de cet Océan incommensurable serait différencié dans l’Unité ; il serait un esprit saint préexistant à sa condition terrestre chargé d’un Attribut particulier de la Vie qu’il incarnera puisque « l’Esprit féconde Matière » (Emmanuel-Yves Monin, Le Manuscrit des paroles du Druide sans nom et sans visage, Editions Y. Monin, 1990). Au terme de son accomplissement, il contemplera son Être Originel.
Pour parvenir à cet ultime instant, que faire dans la vie sinon vivre !
« La Vie (...) ne peut être expliquée mais seulement vécue, et c'est dans la Vérité de ces mots très simples que vous trouverez la raison pour laquelle même les plus grands savants n'ont jamais pu la contenir ni dans leurs mains, ni dans leurs cerveaux mais elle se traduit justement pour eux dans leurs recherches pour le bienfait de l'Humanité. » (Karuna Platon, Les Sons de Dieu, Editions du Point d’Eau, 1986, p. 15)
Du Principe Créateur d’un monde naît la Substance unique qui en est la trame. Il induit le devenir de chaque chose qu’Il produit à partir de “rien” et se situe logiquement hors de l’Espace-temps qu’Il crée. Ensuite les individualités tout à la fois sont tissées et tissent, sur cette trame, les mutations produisant la multiplicité.
L'apparente complexité de la création ne doit pas masquer l'essentiel dans sa lapidaire simplicité. De l’Essence fondamentale, l’Ether des Anciens, naît la substance unique qui en est la densification. La Matière est la densification la plus lourde de cette substance. Entre la Matière et l’Esprit, il n’y a de différent que cette densification. Le plan des énergies éthérées, plan des énergies personnifiées sous le nom d’ “anges” ou de “dieux”, a été créé avant le plan des formes charnelles. Lorsque ces énergies viennent expérimenter la Matière, elles sont alors personnifiées en quelque sorte, “précipitées” dans la matière lourde, comme un « précipité » se produit dans une éprouvette lors d’une expérience de chimie.
La Source rayonne par sa Créature ; mais lorsque la Créature croit “toucher” cette Source, elle ne touche que son Reflet dans le miroir de la Création ; elle prend alors ce Reflet pour le Principe ! C’est ainsi que bien des “illuminations” s’évanouissent sans que l’être en perçoive la cause. L’Energie Agissante est le “Pur Amour”, mais il y a, entre le Principe Originel de la Terre et le Principe des Principes, comme le disaient les Anciens, 7 fois 7 Manifestations ! A moins que ce ne soit 77 fois 7 ! Pour sa protection, l’humain ne saurait voir le “Soleil de la Vérité” en face… Comme sur cette terre se produit l’ophtalmie des neiges pour qui ne protège pas ses yeux, de même s’aveugle celui qui voudrait percevoir le Réel alors qu’il méconnaît le plan méta-physique, tout autant que le mystique qui se prend au miroir aux alouettes de la Création ! Ainsi s’évanouissent l’une après l’autre les plus belles hypothèses scientifiques qui rencontrent inévitablement un fait nouveau à intégrer dans de nouvelles hypothèses !
Les « mystiques » », ceux qui pénètrent dans le « mystère » et non point les illuminés au sens péjoratif actuel du mot, sont logés pourtant à la même enseigne ! Dès qu’ils expriment leur expérience, elle s’évanouit s’ils n’ont pas à la conscience la simple vérité que « tout ce qu’on peut dire sur Dieu est mensonge » ! (Marguerite Porete, Le Miroir des âmes anéanties, Albin Michel, 1984) Ils ont cru contempler ce qu’ils appellent “Dieu”, la Cause Première de la Création, mais ils n’ont contemplé qu’« un Aspect-Reflet » (L’Instruction du Verseur d’Eau, op.cit.) de la Vie ! Elle se voile inévitablement à l’être humain qui n’est pas en mesure de la contempler dans sa Totalité ! Ils ont vu seulement, nous dit le nagual toltèque don Juan, l’initiateur de Carlos Castaneda, “le moule de l’homme” :
« Quiconque voit le moule de l’homme suppose automatiquement qu’il s’agit de Dieu » (Carlos Castaneda, Le Feu du Dedans, Gallimard, 1985, p. 249).
« Nous sommes seulement le produit de son empreinte ; nous sommes la marque qu’il a imprimée. Le moule de l’homme est exactement ce que dit son nom, une forme, un moulage qui rassemble un groupe particulier d’éléments en forme de fibres, et que nous appelons l’homme. » (Idem, p. 248)
Ce moule, c’est le “Gardien du Seuil”, une image, “le Seigneur de la forme” qui, lui, ne donne pas les Formes, mais l’informatique, les formes par le tissage des quatre éléments, terre, air, eau, feu, différenciation de l’unique substance ! Ce n’est qu’une base tremplin pour le retour à la Source Originelle (Voir La Vouivre, un symbole universel, Editions EDIRU, 2006, p. 203).
Lorsque l’homme croit donc pouvoir atteindre la Cause Originelle, sa compréhension actuelle ne lui permet de découvrir, le plus souvent, qu’un hologramme, le reflet du Monde Créationnel, l’Aspect Manifestation du Principe Universel ! L’univers holographique, hypothèse pour les physiciens, est depuis longtemps une réalité pour les métaphysiciens. Il est rappelé que : « L’holographie est une méthode de photographie qui permet la restitution en relief d’un objet en utilisant les interférences produites par deux faisceaux de lasers, l’un provenant directement de l’appareil producteur, l’autre réfléchi par l’objet à photographier. » (Brigitte Dutheil, L’univers superlumineux, Editions Sand, 1994, p. 126). Chacun sait que l’hologramme à le pouvoir de restituer l’intégralité d’une image à trois dimensions à partir de l’une de ses parties (Voir Le Miroir, symbole des symboles, Dervy, 1995, chap. « L’holographie »).
Lorsque la connaissance de l’hologramme n’avait pas été encore manifestée aux humains, le miroir rendait déjà compte de l’irréalité de ce qui est appréhendé par nos sens et des interprétations qu’en fait le mental. Que nos sens soient relayés par des microscopes, des télescopes, des scanners…, aussi perfectionnés soient-ils ne change rien au fait que, toujours, c’est l’humain qui interprète, avec ses possibilités actuelles, et qu’il perturbe ce qu’il observe ! Les ordinateurs qu’il utilise ont été programmés par lui.
Le miroir reflète toutes choses, mais reste vide, non concerné. Il en est de même pour l’image holographique qui est aussi un reflet vide. Un pas se franchit dans l’âge-matière où nous sommes ; chaque individualité se doit de réaliser l’hologramme parfait de la Vie dans tous ses Aspects. Tant qu’elle n’est pas cela, elle reste vide et n’a aucune réalité, elle n’existe encore qu’en puissance d’Être. Ainsi seulement, connaît-elle son Seigneur, « le Seing-Or, le Sceau de l’Origine » (Voir Emmanuel-Yves Monin, Hiéroglyphes Français et Langue des Oiseaux, Le Point d’Eau, 1993), sa précellence, sa pré-existenciation, son divin… selon les diverses dénominations employées par les Traditions authentiques.
L’Univers, certes, est un Tout, mais quelle est son Origine ? L’Instructeur de l’Ere du Verseau, mettant en évidence les structures sous-jacentes à la manifestation, écrit :
« L’Originel n’a pas de pluriel
il n’existe pas comme phénomène
mais comme Eternel.
Les origines sont plurielles
elles caractérisent dans le phénomène
chaque commencement. » (Le Livre Précieux de la Vie et de la Mort, Editions de la Promesse, 2006 , p. 93)
Prendre le reflet pour la Cause, l’hologramme pour le Réel, est une erreur catastrophique à l’échelle cosmique. Les causes apparentes, constatées, sont relatives et ne sont, en réalité, que des effets. Ainsi en est-il des causes des maladies, ou des catastrophes dites naturelles et de tant d’autres choses. Dans le jeu de l’espace-temps, s’enchaîne une succession inévitable : tour à tour la cause devient effet, cause elle-même d’un autre effet, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’être se propulse au-delà de l’espace-temps illusoire, dans la véritable Origine de toutes choses.
Le Principe Originel d’un monde n’est en rien le “Principe Universel”, dit encore “Principe des Principes” :
« ▪ tout ce qui s’exprime dans la Création,
▪ tout ce qui appartient au Domaine du Manifesté,
est le Reflet du Grand Principe Universel : le Monde Créationnel lui-même (…) étant le “Reflet-Maquette” de ce Grand Principe Universel. » (L’Instruction du Verseur d’Eau, op. cit., p.78)
Ce « Principe Universel », dit encore « Principe du Principe », est le « Seigneur des Formes », « le Saint des Saints », et « donne les In-formations, les Formes » (Voir La Vouivre, un symbole Universel, op. cit., p. 203).
L’origine du monde physique de l’espace-temps préoccupe beaucoup les chercheurs. Pour eux, la matière est équilibrée par l’antimatière, les particules de cette matière par les antiparticules, et, selon le professeur d’astrologie Trinh Xuan Thuan dans Le chaos et l’harmonie (Fayard, 1998, p. 344) : « s’il y avait symétrie parfaite, et donc autant de particules que d’antiparticules, nous ne serions pas là en train de discuter de cette question. La matière et l’antimatière se seraient annihilées complètement et l’Univers ne contiendrait que des photons ». Cette rupture de symétrie entraînerait le déploiement de l’univers que nous percevons. Il daterait de 14,5 milliards d’années ! (Voir par exemple : Sylvie Vauclair, La Chanson du Soleil, Albin Michel, 2002) Hypothèse qui trouve actuellement ses limites comme nous le verrons par la suite.
L’univers serait comme un océan de particules de masse quasi nulle, porteuses d’une énergie incommensurable, les neutrinos, qui traversent sans problème la matière terrestre pour pénétrer son noyau. Les explosions solaires enverraient vers la terre des milliards de ces particules qui produiraient une expansion de la terre. (Nikola Tesla, au XIXe siècle, a le premier, émis l’hypothèse de rayonnements venant du soleil, ayant une vitesse supérieure à celle de la lumière ; la masse des particules émises pouvant alors être négative !)
Quel serait l’âge géologique de notre soleil, étoile moyenne perdue dans l’immensité de l’univers ? 4,5 milliards d’années à la dernière estimation toujours provisoire, répondent les scientifiques qui empilent les grands nombres à foison : la lumière parcourt 9 461 milliards de kilomètres par année. Quelle précision ! Cette année-lumière, c’est un peu plus que la distance qui sépare la plus proche étoile du soleil. Le disque aplati de notre galaxie contiendrait deux cent milliards d’étoiles ; la galaxie la plus proche serait à 5 milliards d’années-lumière. Et le nombre de galaxies incroyablement élevé ! L’intelligence humaine est frappée de stupeur lorsqu’elle ne se laisse pas aveugler par son savoir ! Elle n’est pas en mesure d’appréhender de tels nombres qui, dès lors, ne constituent qu’un savoir abstrait, fascinant certes, mais qui risque d’être encombrant et de voiler l’Originel ! « Si on ne discerne pas l’Un dans le multiple, on ne voit alors dans la multiplicité rien d’autre que confusion et indéfinité ou indétermination privée de forme. » (Nicolas de Cues, Le Principe, in Trois traités sur la dote ignorance, Cerf, 2007, p.135) La science est l’un des moyens d’appréhender la réalité physique perçue par l’humain, mais une autre Connaissance directe se fait jour, non mentale, par la révélation intérieure, par le vécu propre à chacun. Elle confirme ou infirme les connaissances transmises par l’éducation, l’école, la société, toujours relatives à un lieu et à une époque donnés et limités donc, si ce n’est faussés par les préjugés et les dogmes ambiants.
« Ce qui est le plus incompréhensible, c’est que l’Univers soit compréhensible », disait Einstein qui, dans sa théorie de la relativité généralisée, mit en évidence le fait que notre espace serait une immense toile lisse, ordonnée, mais ondulée, une sorte de trampoline que les objets lourds, étoiles et planètes viennent déformer et étirer. C’est ce que nous ressentons à travers la force de gravité, cette force apparemment très faible qui explique la chute des corps lourds à la surface de la terre et la rotation des planètes autour du soleil. Ainsi la terre suit-elle les contours, les courbes créées par le soleil dans le tissu spatial et la force gravitationnelle n’existerait pas, la masse d’un corps ne faisant que déformer l’espace.
De plus, ce tissu spatial contiendrait des déchirures ; il serait percé par des « trous de vers » mettant en contact deux régions différentes de l’espace. Leur existence serait mise en évidence, mais aussi le fait que l’on ne puisse pas en créer de nouveaux. Ces trous de vers seraient des raccourcis possibles dans l’espace temps, ou bien des passages entre des univers parallèles constituant l’Univers. La science fiction actuelle utilise beaucoup cette hypothèse pour remonter le temps ou projeter le héros dans le passé ou dans le futur.
Dans La Chanson du Soleil, l’astrophysicienne Sylvie Vauclair nous dit : « Depuis peu les astronomes ont découvert la “chanson du soleil”, signature personnelle de notre étoile. Le Soleil vibre, comme un gigantesque instrument de musique. Les sons qu’il émet ne parviennent pas jusqu’à nous, car l’espace est quasiment vide et les ondes sonores ne peuvent s’y propager. De toute manière, ces sons sont inaudibles à l’oreille humaine. Mais les vibrations qu’ils provoquent se transforment en variations de lumière que les instruments modernes savent détecter et analyser. » (Op. cit., p. 11) Mieux encore, la sonde Ulysse a montré que le soleil fait danser la terre ; les sons générés au plus profond du soleil font trembler et vibrer la Terre au diapason !
Milarepa, le grand yogi tibétain, à l’écoute du son inaudible, entendait-il la chanson du soleil ? Les Anciens parlaient de « la musique des sphères »…
La terre aurait l’âge de notre soleil. Comment serait-elle née ? La Science Révélée indique : « … Deux gouttes de Feu se détachent de la Toute Puissance Universelle… En tombant, le choc cosmique donne lieu au Magma fusionnant et bouillonnant.
Lentement, le Feu dévore et brûle ce Monde qui vient de se créer… » (L’Instruction du Verseur d’Eau, op. cit. p. 87)
Thérèse d’Avila déjà affirmait : « le monde est en feu » ! (Cité par Jacques Arnaud, La marche à l’étoile, Albin Michel, 2006, p. 61)
Le Feu de l’Energie-Amour reste concentré au Centre de la Terre, en son cœur battant à son propre rythme. Il induit le retour inéluctable à la Source. Tandis que la surface de la Terre, refroidie, permet l’apparition des formes vivantes des différents règnes qui seront détruits inévitablement à la fin des temps terrestres par le Feu apocalyptique pour être restitués à leur perfection originelle. De l’Incréé est manifesté le Créé qui, en ultime fin, retournera à l’Originel Incréé. Sur ce plan, la destruction est en germe dès l’instant de la création et, faute de combustible nucléaire, notre soleil s’éteindra dans 5 milliards d’années, le temps nécessaire pour que l’énergie produite en son centre remonte à sa surface, et la vie aura déjà disparu de cette Terre… Le bouclier magnétique terrestre et la mince pellicule de l’écran atmosphérique protègent actuellement la terre des rayonnements solaires mortels… à l’image de la mince pellicule d’intelligence qui retient l’homme au bord d’un comportement suicidaire !
Autre hypothèse : le soleil prendrait du volume pour devenir une étoile géante rouge. L’énergie des neutrinos qui proviennent des explosions solaires et qui pénètrent dans le noyau terrestre entraînerait l’accroissement de celui-ci. Ces neutrinos le feraient gonfler comme un ballon de baudruche ; les déchirures de sa surface, la cassure du continent primitif unique pour entraîner ce que l’on a appelé la dérive des continents, ainsi que les séismes pourraient en être les conséquences. Plus l’expansion de la terre est grande, plus la gravité terrestre s’affaiblit et plus la vitesse de sa rotation augmente. Cette hypothèse fait sourire encore beaucoup de géologues, mais il en va souvent ainsi à chaque remise en cause ! La théorie des « cordes » a été, en son temps aussi, fraîchement accueillie. Hypothèses…
L’homo sapiens qui, au mieux, “sait qu’il ne sait pas”, est à dépasser pour que la conscience poursuive son chemin dans l’univers ! « De même que la Conscience est une matière intelligible en Lien avec l’Esprit, l’Esprit est le Corps d’Intelligence de la matière. “IL” » (Platon le Karuna, L’Articulation du Monde, Les Editions de la Promesse, 1999, p. 67)
Les premiers voyages hors de l’attraction terrestre ont lieu depuis quelques décennies, réalisant le rêve ancestral, illustré par cette prédiction gravée sur la tombe d’un grand savant russe comme quoi : « L’humanité ne sera pas toujours rivée à la Terre. » Dans un avenir proche, l’homme se rendra, du moins le pense-t-il, sur la planète Mars ; il retournera bientôt sur la lune… Le ciel des anciens dieux et celui des fusées ne sont peut-être pas aussi éloignés l’un de l’autre que le croient certains. Les « dieux », ce sont des énergies avons-nous déjà dit ; et celles-ci agissent avec une précision si étonnante à travers un nombre indéfini de paramètres qu’elles laissent entrevoir l’Intelligence créatrice à l’œuvre dans cet espace-temps « n’ayant nulle part ni centre ni circonférence », selon le mot de Nicolas de Cues. (De la Docte Ignorance, 1440. L’« Ignorance)
Ces voyages interplanétaires ont leur raison d’être. Ils sont un pas vers les Intelligences qui habitent « les Planètes bénies » avec lesquelles il est possible de communiquer comme l’indique le sous-titre de L’Instruction du Verseur d’Eau : Moyen de Communication Inter-Planétaire, de Karuna Platon. Les voyages dans l’espace demandent de dépasser la loi de la pesanteur :
« Ne croyez pas un seul instant que la recherche spatiale soit en opposition, ou tout simplement, n’ait aucun rapport avec la Science Initiatique.
Toute Science est une Science de Dieu.
Tout a un rapport avec l’UN » (Karuna Platon, Du Maître à l’Elève, Le Courrier du livre, 1968, p. 108)
puisque « Dieu n’est pas un nom ni une personne
Mais il est de vous ce qui Est la Vie » (Les Sons de Dieu, op. cit., 4e de couverture)
Idées forces :
- L’Esprit et la Matière sont une seule et même chose.
- La conscience est, à divers degrés, inhérente à la Matière.
- La science n’est ni le seul ni le meilleur moyen d’acquérir la Connaissance.
- Le méta-physique est nécessaire à la compréhension du physique.
- « Toute Science est une Science de Dieu » puisqu’Il est de nous « ce qui EST la Vie ».